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mercredi 13 avril 2022

Northag

Hello,

Vendredi, j’ai répondu à la proposition de Lee et Franck pour jouer avec eux a Northag.

Il s’agit d’un jeu sur la 3ème guerre mondiale se déroulant dans les années 80. Le format c’est du 10mm et on a joué Anglais contre russe.

Vous me connaissez, la guerre moderne n’est pas mon domaine de prédilection et cette échelle non plus, donc je vais forcément faire des erreurs dans la description.

Dans northag, le but du jeu est de démoraliser l’adversaire et pour cela, il faut lui faire atteindre son point de rupture en prenant des objectifs et en détruisant ses troupes. A chaque fois qu’une de ses conditions est atteinte, il pioche un marqueur donnant une valeur aléatoire de points et parfois des effets spéciaux (Je crois que Congo fonctionne pareil).



Les anglais ont une valeur de rupture de 33 et les russes de 70, ce qui doit correspondre au nombre de plaquettes sur la table. Ce n’est pas forcément trop gourmand en figurines en fonction de la faction que l’on joue. Les Anglais ont moins de troupes, mais elles sont plus expérimentées et surtout mieux équipées. Par exemple, ils n’avaient que 4 chars, mais suffisamment puissant pour que les russes hésitent à les attaquer à moins de 6 contre 1.

On joue sur une grande table de 120x180 cm mais les portées des armes sont suffisamment longues pour que ça tire dès le premier tour (la kalash tire à 30’’, donc 75cm).

Les deux premiers tours se jouent avec les troupes d’avant-garde et le reste des troupes arrivent plus tard (ici tour 3 et 5).

A chaque tour, les généraux disposent de points de commandement pour activer leurs unités. Les anglais en ont 9, les russes 8. Un général peut choisir de lancer à la place 2D6 et d’ajouter le nombre d’officiers présent. Pour avoir fait les 2 extrêmes dans la partie, 5 (avec 3 officiers), c’est un peu juste et 15 ça fait du bien.

Nos généraux dépensent 1point pour activer une plaquette, 2 ou 4 points pour des unités en fonction de leur taille. Il faut donc bien prévoir sa stratégie pour le tour. Les anglais plus riches et avec moins d’unités ont un avantage et ils ont joué très défensif avec beaucoup d’unités en embuscade (qui réagissent aux actions de l’ennemi).

Pour le combat, je trouve un peu gênant de devoir faire un premier jet pour voir l’ennemi, un deuxième pour toucher, un troisième pour perforer le blindage… une plaquette peu rapidement être éliminée, mais elle a ses chances. Elles peuvent aussi être désorganisée et pour pouvoir les réutiliser, il faut le prévoir dans le calcul des points. Ce n’est pas trop calculatoire et la plupart des jets sont accessibles (4 ou 5+), c’est donc plaisant.








J’ai apprécié ce système de commandement qui impose de faire des choix, même si jouant russe, les choix étaient plus drastiques que pour l’adversaire. C’est assez dynamique et même si je ne pense pas investir, je ne dirais pas non à une autre partie.




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